• TES JOURS SONT COMPTÉS

     

    PRENDS GARDE À TOI, REQUIN!

     

    Les humains sont-ils devenus marteaux ? Alors que certains veulent coloniser la planète Mars, d’autres (un petit nombre) veulent coloniser la mer. Ils appellent ça : « Occuper notre territoire ».

    Une gent dame des hautes sphères, venue nous visiter, est tombée dans le panneau. Pas celui d’interdiction de se baigner, danger,  mais celui d’arrêter le massacre 974, au nom de tous, bien entendu !

    Quand on sait que passion, émotion, compassion, ne riment pas forcément avec raison, mais avec division, égarement, irrationnel…  Mieux vaut se plier aux desiderata d’une minorité agissante et hurlante, pour ne pas risquer de paraître  impopulaire ! Ça suffit l’impopularité du bateau qui coule ! N’en rajoutons pas !

    Tout sourire dehors, notre gent dame propose, cash à l’appui, de chasser les requins bouledogues et tigres, dudit territoire (on ne prélève plus, on chasse !). Bien ! Que va-t-on faire de la chair supposée toxique de ces maudits terroristes ? La rejeter en mer pour attirer d’autres prédateurs ? Certains humains en mangent et sont fiers de n’avoir pas succombé. Si on la vendait et que quelques uns tombaient malades ? La gent dame et ses co-équipiers, en seraient tenus pour responsables. Exit donc, les croquettes pour toutous!

    Pas l’ombre d’une sanction ferme avancée en direction de ceux qui braveraient les interdits. On a suffisamment à faire, avec ceux qui conduisent beurrés sur la terre ferme, le week-end en sortie de boîte.

    Ne dit-on pas que la nature a horreur du vide, que les rusés prédateurs ne se laissent pas capturer aussi facilement, d’un coup d'hameçon ? En clair: rekin i koné lire!

    N’empêche, Majesté ! À force de jouer avec la braise, tu contribues activement à l'intensification de la pêche ciblée mais aussi des divisions ciblées!

     

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  • LA FAUTE À VOLTAIRE

     

    LA PLANÈTE PART EN VRILLE

     

    Faute de banquise, 35 000 morses se réfugient sur une plage d'Alaska. Sans doute pour bronzer? 

    La mer n’en finit pas de monter, la température de chauffer. Des îles disparaissent. Un mirage !

    Un gigantesque continent de plastique se forme dans le Pacifique. Sans doute un Fake !

    Dauphins et baleines s’échouent en masse, sur les plages du japon, de La Nouvelle-Zélande. Pour une Rave party ?

    Des requins se rapprochent des côtes parce qu’on les pourchasse en haute mer ou qu’ils ne trouvent plus rien à manger. C’est la faute à l’état, qui doit les exterminer.

    Des humains mettent leur vie en danger en transgressant les interdits. Encore la faute à l’état, qui doit les protéger d’eux-mêmes, à l’insu de leur plein gré.

    Toute personne qui oserait s’enquérir de l’environnement est un « bobo écolo ». Traduisez par là : Bourgeois bohème, cet être égoïste et stupide, riche comme Crésus, qui n’a rien compris au schmilblick.

    L’homme pense tout domestiquer à son image : les animaux terrestres, marins, les humains les plus faibles... Et si tout ce qui nous arrivait, c’était la faute à Voltaire, à Rousseau ou... à Darwin ?

     

     

    FF


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  • À LA RECHERCHE DU BUZZ!

     

    L'ÈRE DE LA MÉDIATISATION À OUTRANCE

    Aujourd'hui, tout est sujet à médiatisation. Les évènements insolites, tragiques, tragico-comiques… filmés sous tous les angles, en long, en large, en travers, sont proposés à la consommation, au voyeurisme, selon la loi de l’offre et de la demande. Et de la demande, y en a.

    Avides d’infos, de scandales, de drames, de cancans, le consommateur en a pour son compte et même plus. Il engloutit jusqu’à l’overdose, la suffocation, l’aliénation, les images chocs, trash, souvent, parfois à la limite du soutenable.

    La scénarisation de la souffrance suscite la compassion, fait appel aux identifications… Le sensationnalisme, l'exploitation systématique de l'image: un moyen de faire le buzz ! Pardon. Pléonasme!

     

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  • DEMANDEZ LE PROGRAMME!

    LE PORTE À PORTE ÉLECTORAL

    On sonne avec insistance. Qui est-ce ? J’ouvre. Un attroupement devant mon barreau. Sont-ce les témoins de Jéhovah venus me réciter les versets de la Bible  ou des démarcheurs tentant de me vendre les draps bénis par le pape ? Qui espère-t-on trouver à la maison un vendredi matin? Des femmes au foyer (beaucoup travaillent), des retraités ?

    Sourires tranche papaye, formules de politesse, tracts dans la main. Nous sommes le parti de … Tartempion. Nous aimerions vous parler de notre programme. J’ai envie de dire : « Combien vous me donnez ? » Et hop, c’est parti ! La lutte contre le chômage, la précarité, le bien-être de la population… 

    Hop pop pop pop pop ! Contre la maltraitance animale, les décharges à ciel ouvert … c’est prévu dans le programme ? Oui ! Oui ! Oui ! Contre les élus qui confondent fonds publics, fonds personnels…? Non ! Non ! Non !  

    La question qui est posée. Ces gentils VRP s’imaginent-ils naïvement que les gens ne sont pas capables de se forger par eux-mêmes une opinion politik, qu’ils n’attendent qu’une seule chose : qu’on vienne leur apporter la bonne parole ? Une insulte grave à leur intelligence. 

    Feu Jean Paul II a bien dit : « Reste pas dans le fait noir ! » Mais, tout de même !

     

     

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  • JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES.

     

    LE 8 MARS. C'EST LA SAINT-VALENTIN?

     

    Le 8 mars 2015 est réduit à la journée de la femme (objet). D’abord la pub, pas du tout sexiste, offrant à tout va, des réductions sur les soins du corps, soins du visage, lingerie fine, parfum ...  Bon, il faut qu’elles s’occupent d’elles, qu’elles soient présentables.

    Puis les manifestations destinées à mettre les femmes à l’honneur : telle la Zumba, le sport en général. Il faut qu’elles maigrissent. Elles sont en surpoids.

    Le 8 mars, on leur offre des fleurs, comme pour la Saint-Valentin, cette célèbre fête commerciale.

    Même les politik s’en mêlent. Tel celui qui, croyant bien faire, se fait tirer le portrait une poule placée dans les bras. En même temps, le ridicule n’a jamais tué personne.

    On en oublierait que les femmes se battent pour défendre leurs droits fondamentaux : le droit de ne pas se laisser agresser, violer. Le droit au travail, pas seulement que ménager. Le droit de ne pas être traitée en objet.  Il y a du chemin à faire.

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