• UN GESTE VIOLENT, HUMILIANT

    LA GIFLE

    Vous vous souvenez du film de Claude Pinoteau avec Lino Ventura et Isabelle Adjani qui reçoit une gifle retentissante, pour la remettre dans le droit chemin ?

    32 pays ont voté une loi sur les violences éducatives, mais pas La France, malgré une proposition de loi d'une ex député UMP. La fondation pour l'enfance diffuse actuellement un spot de sensibilisation de 30 s sur les chaînes télé et le net : "Une petite claque pour vous, une grosse claque pour lui (l'enfant)".

    Je reprends le titre du billet de Marie S (trentenaire) sur le + du Nouvel Obs: "Des gifles, ma mère m'en a donné un paquet ; j'en suis venue à craindre sa main. Je me protégeais le visage face à une main levée" (Fin de citation). 30 ans après, on n'oublie pas.

    Une gifle, c'est humiliant, violent physiquement et psychologiquement, générant des angoisses, une mauvaise image de soi. Oui mais, quand on n'en peut plus? Un enfant est à même de comprendre qu'on est à bout, si on le dit avec des mots. La main, c'est fait pour les câlins, la tendresse. Non?

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  • UN FILM DÉCEVANT

    LES PROFS. BOF !

    Je voulais voir ce film dont on disait qu'il avait fait un million d'entrées. J'ai été déçue. Le film est basé sur une série de gags même pas hilarants. Au début, ça va encore. Au milieu on s'endort, à la fin on s'ennuie grave. Les rires n'étaient pas au rendez-vous dans la salle.

    Le sujet était pourtant bon mais le scénario pas crédible, à cause des invraisemblances trop invraisemblables. Kévin Adams et Isabelle Nanty sont au top de leur forme. Clavier semble s'être trompé de film. Quant aux autres, ils ont fait ce qu'ils ont pu. Vraiment décevant ! Je n'étais pas la seule à le penser.

    Rien à voir avec "P.R.O.F.S." ce film rempli de fraîcheur, avec Patrick Bruel, Fabrice Luchini... où l'on pouvait se payer une bonne tranche de franche rigolade. 


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  • JE ZOUMBE, TU ZOUMBES, NOUS ZOUMBONS...

    LE PHÉNOMÈNE ZUMBA

    ENTREZ DANS LA DANSE ! 

    Phénomène de mode, la zumba est partout: salle de sport, salle de fête, bitume, gazon. La grand messe c'est le week end. Comment y échapper, à moins de passer pour une has been? Tu danses pas la zumba, la danse cardio qui fait transpirer, qui fait baisser le ventre ?

    Mon pote Google m'a appris que ce programme d'entraînement physique mêlant fitness, salsa, merengue, flamenco, reggaeton, sensualité.... vient de Colombie. Un vrai tsunami à La Réunion.

    J'ai toujours lorgné vers la salle bondée, sans oser y mettre un doigt de pieds, en attendant mon cours de stretching. Musique trop forte, trop de monde... Et puis, un matin, je franchis le pas (de danse) pour ne pas mourir idiote. La foule est moins dense. Comme tout mauvais élève, je me place au dernier rang, cachée derrière les pros. L'ambiance est cool.

    Sur le podium, le prof est dans son trip. Chaloupage à gauche, à droite, geste à l'appui, demi tour, quart de tour, déhanchement sensuel, claquement des mains... Les adeptes semblent être phase, l'air béat. Ça me semble abordable au début.

    Mais si le rythme y est, je ne tarde pas à être dépassée par la choré; vu mon niveau zéro. Mes pieds refusent de m'obéir. La gauche et la droite s'emmêlent à l'insu de mon plein gré.

    Je ne sais pas si j'ai brûlé les 500 kalories indiqués, mais j'ai surtout compris que, pour devenir danseuse étoile, je dois travailler ma coordination oculo manuelle et le chaloupage. Bah, ça n'était que le premier cours, avant d'attaquer l'autre phénomène Angolais nommé Kizomba.

     

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  • LES MOTS POUR PARLER DES DRAMES

    MARMAILLE I COMPREND TOUT

    Lorsqu'un drame se produit, qui plus est, fortement médiatisé, mieux vaut en parler avec les enfants, afin qu'ils puissent faire le lien entre ce qu'ils perçoivent et la réalité.

    Les enfants devinent tout, captent tout: les silences, les paroles chuchotées, les angoisses, les peurs... Parler de nos émotions d'adulte (tristesse, colère...), sans entrer dans les détails horribles, pour éviter que l'enfant se construise des images terrifiantes. On part de ce qu'il sait, de ce qu'il croit savoir, pour corriger les idées fausses, tout en respectant sa faculté d'imagination.

    Lui dire qu'un auteur n'a pas de super pouvoir. C'est quelqu'un qui croit qu'il faut faire du mal à un autre; il sera arrêté et jugé pour son crime. Même si l'enfant s'agite, il écoute. Les mots (simples, à sa portée) vont apaiser ses angoisses. Un enfant qui se pose des questions et qui ne trouvent pas de réponses, peut s'inventer un monde imaginaire terrifiant.

    Les infos peuvent anxiogènes pour des enfants jeunes, s'ils les regardent seuls, sans un adulte pour en parler avec eux. Vers 7,8 ans, l'enfant est capable d'intégrer la notion de la mort.

    Le dessin est un bon moyen de projeter ses angoisses à l'extérieur. Mais que l'enfant raconte lui-même son dessin.

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  • PLUS RIEN À FAIRE DU TOUT...

     

    VACANCES, J'OUBLIE TOUT !

     

    Si vous habitez La Réunion et que vous voulez visiter l'étranger (La Grèce, par exemple), il vous faut d'abord passer par la Métropole pour atterrir à Paris. Sachez que, dès le mois de juillet, vous devrez débourser la modique somme de 1 500 euros minimum pour voyager en bétaillère, coincé, serré, mal nourri, sans pouvoir étendre vos jambes, ni dormir du sommeil du juste, ce pendant au moins 11 heures de vol.

    Si vous avez des goûts de luxe et que vous voulez vous prélasser en cabine Business ou VIP, les tarifs virevoltent (normal,on est dans les airs) entre 3 700 euros et 7 200 euros. Il paraît que ces classes sont très prisées. Y en a qui l'empruntent souvent. 

    Autrement, il ne vous reste que les îles de l'Océan indien. Maurice, Seychelles, Rodrigues. C'est aussi l'étranger mais plus près de chez nous. Vol sec Maurice: 260 euros en période de vacances. Nettement moins cher ! Là, vous pourrez vous payer un palace mauricien 4 étoiles avec les économies de votre voyage en Grèce. Et puis, en Grèce, y a même plus la télé.

    Si vous n'avez pas les moyens de vous envoler, zot i reste zot kase, i sa va la plage mais i rentre pas dans la mer, à koz rekin.

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