BROUTEURS I VEILLE A ZOT SUR LE WEB

Les ados, fragiles, vulnérables qui flirtent avec les interdits, les transgressions, sont les proies idéales pour les prédateurs sexuels et escrocs de tous bords sur le web.

Le pervers (le brouteur) use de stratagèmes bien rodés par une mise en confiance totale de sa victime. L’important est que l’ado se lâche (pose lascive, streap tease…). Pendant ce temps, le brouteur expérimenté, qui a emprunté l’identité d’un ami, réalise son œuvre d’art : la vidéo que toute la planète va visionner via Youtube. Tandis qu’un lien est envoyé illico presto à la victime terrifiée, le chantage peut alors commencer.

Parfois pour des sommes dérisoires, une jeune vie est brisée par la honte, la culpabilité. Phénomène à l’échelle planétaire, il touche aussi bien les ados que les adultes, malgré une surveillance  accrue des cyber gendarmes.

Marmailles, méfiez-vous de ces petites vidéos juste pour rire. La toile, lieu de tous les fantasmes, est celui de tous les dérapages incontrôlés. Pour éviter de vivre dans l’angoisse, banissez les shooting photos sauvages. Et surtout ne payez pas ! On situe le pic de broutage en côte d’ivoire dans des cyber cafés où des jeunes se relaient en permanence pour piéger hommes, femmes, ados, adultes.

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APRÈS LE RIZ À L'ARSENIC ET LE CYANURE DANS LE MANIOC

Voici à présent le riz au cadmium. Nouveau scandale alimentaire à l'empire du soleil levant. Plus que flippant!

Paraîtrait que le cadmium, métal lourd comme le zinc, déchet hautement toxique issu de l'industrie minière, inflitré sans vergogne par l'homme dans le sol, est en train de contaminer les rizières, donc l'homme, provoquant déformations osseuses, insuffisances rénales, cancers... 

Comme l'alimentation en Chine est constituée à base de riz... 

Ce midi, je vais manger mon gros plat de riz cantonais à l'arsenic (voir un précédent billet) avec un bon rougail tomate bien pimenté.

Inchallah !  

Bon app !

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DIT  GILBERT BÉCAUD

Selon une enquête de la Fondation de France, la solitude est en constante aggravation en 2013, autant chez les plus jeunes que chez les personnes âgées.

A l'ère de l'hyper communication, cela semble paradoxal surtout concernant les jeunes. En dépit des milliers d'amis virtuels, ils ne trouvent pas une écoute bienveillante à qui confier leurs difficultés dans la réalité.

Les causes avancées: l'absence de liens affectifs stables due à l'éclatement de la famille, un tissu social pauvre, l'absence de contact avec le voisinage, la précarité, le handicap, la pauvreté, le chômage, la perte d'emploi, favorisant l'isolement, le repli sur soi. Le phénomène touche de plus en plus, les grandes villes.

"Pourtant la radio, la télé", les réseaux sociaux sont là. "Il y a toujours quelqu'un pour quelqu'un..."

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LES MOTS POUR PARLER DES DRAMES

Lorsqu'un drame se produit, qui plus est, fortement médiatisé, mieux vaut en parler avec les enfants, afin qu'ils puissent faire le lien entre ce qu'ils perçoivent et la réalité.

Les enfants devinent tout, captent tout: les silences, les paroles chuchotées, les angoisses, les peurs... Parler de nos émotions d'adulte (tristesse, colère...), sans entrer dans les détails horribles, pour éviter que l'enfant se construise des images terrifiantes. On part de ce qu'il sait, de ce qu'il croit savoir, pour corriger les idées fausses, tout en respectant sa faculté d'imagination.

Lui dire qu'un auteur n'a pas de super pouvoir. C'est quelqu'un qui croit qu'il faut faire du mal à un autre; il sera arrêté et jugé pour son crime. Même si l'enfant s'agite, il écoute. Les mots (simples, à sa portée) vont apaiser ses angoisses. Un enfant qui se pose des questions et qui ne trouvent pas de réponses, peut s'inventer un monde imaginaire terrifiant.

Les infos peuvent anxiogènes pour des enfants jeunes, s'ils les regardent seuls, sans un adulte pour en parler avec eux. Vers 7,8 ans, l'enfant est capable d'intégrer la notion de la mort.

Le dessin est un bon moyen de projeter ses angoisses à l'extérieur. Mais que l'enfant raconte lui-même son dessin.

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JOURNÉE MONDIALE CONTRE LE TRAVAIL DES ENFANTS. 12 JUIN.

UNE ENFANCE VOLÉE, ASSASSINÉE

Une toute petite journée dédiée aux enfants maltraités, exploités sexuellement, condamnés aux travaux forcés, victimes de la misère, de la traite des êtres humains... c’est peu. Qui s'en préoccupe ? 

Eux, ils travaillent dans les mines, le corps recroquevillé, la peur au ventre pour quelques centimes par jour, afin de nourrir leurs parents.

Eux, ils apprennent à tisser de beaux tapis dès l’âge de 4 ans, jusqu’à ne plus voir.

Eux, les oubliés, ils vivent sur des décharges, travaillent dans les champs et ne mangent pas à leur faim.

Eux, ils font le ménage, portent des charges trop lourdes pour leurs frêles petites épaules.

Eux, ils dorment à même le sol, assommés, transis, par n’importe quel temps.

Eux, ils sont enrôlés de force, un fusil à la main pour apprendre à tuer.

A l’âge où leurs petits camarades jouent avec insouciance, vont à l’école, surfent sur les jeux vidéo, eux ils ne savent pas jouer. Privations, brimades, bastonnades, viols … sont leur lot quotidien.

Ils sont là, leurs grands yeux innocents remplis de tristesse et de désespoir, à nous dire sans pouvoir le dire : « Aidez-nous ! »

Image UNICEF

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