• UNE FAMILLE FORMIDABLE? PAS TOUJOURS!

    LA VIE POLITIK. UN THÉÂTRE PERMANENT

    Comme dans toutes les familles, il y a des conflits, des ralé-poussé, des ladi lafé. Que l’on se place à droite, à gauche, au centre, de bâbord à tribord … nana toujours un peu i marche pas droite ou gauche.

    La soif du pouvoir confère aux chefs, un sentiment de toute puissance, qu’ils ne tiennent à partager avec personne. Normal ! Zot la bataille pou sa ! Question d'ego !

    Sociologiquement, il y a plusieurs types de famille, empreintes d’idéologie à géométrie variable, où les rivalités fratricides sont quasi-inévitables. Pour preuve les peaux de bananes et les coups de chabouk. A koz i préfère untel, pa moin ?

    D’abord la famille réunie autour d’un leader charismatik, qui fixe sa ligne de conduite, édicte des règles très strictes. Un indigné qui ne rentre pas dans le rond, en ayant des velléités d’indépendance, devient l'ennemi à abattre. Renié, excommunié … Chape a ou ! Traverse !

    Ensuite vient la famille à deux têtes, façon zembrocal. Et là, ça devient carrément compliqué, quand les deux têtes tirent à hue et à dia ; l'opportunisme et la gymnastik prenant le pas sur l’idéologie. La pratique du grand écart est indispensable.

    Enfin la famille avec un leader hyperactif, tendance opportuniste mégalo, qui court dans tous les sens pour composer, recomposer infatigablement une famille éparpillée, voire décomposée.

    Dans toutes ces familles, beaucoup rêvent (non pas d’avoir sa place au soleil, ils l’ont déjà !), mais un fauteuil au château, avec trois-quatre mandats cumulables. Nou lé kapab !

    Le peuple qui a voté pour sa famille idéale, en lui accordant un crédit de bonne foi, attend patiemment qu’on lui donne ce qu’on lui a promis : un p'tit travail, un p'tit logement, un p’tit quatre sous, pou donne de lait marmaille.

    Et là, il n’a pas fini d’attendre ! L’espoir fait vivre mais i remplit pas le ventre.

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  • TES JOURS SONT COMPTÉS

     

    PRENDS GARDE À TOI, REQUIN!

     

    Les humains sont-ils devenus marteaux ? Alors que certains veulent coloniser la planète Mars, d’autres (un petit nombre) veulent coloniser la mer. Ils appellent ça : « Occuper notre territoire ».

    Une gent dame des hautes sphères, venue nous visiter, est tombée dans le panneau. Pas celui d’interdiction de se baigner, danger,  mais celui d’arrêter le massacre 974, au nom de tous, bien entendu !

    Quand on sait que passion, émotion, compassion, ne riment pas forcément avec raison, mais avec division, égarement, irrationnel…  Mieux vaut se plier aux desiderata d’une minorité agissante et hurlante, pour ne pas risquer de paraître  impopulaire ! Ça suffit l’impopularité du bateau qui coule ! N’en rajoutons pas !

    Tout sourire dehors, notre gent dame propose, cash à l’appui, de chasser les requins bouledogues et tigres, dudit territoire (on ne prélève plus, on chasse !). Bien ! Que va-t-on faire de la chair supposée toxique de ces maudits terroristes ? La rejeter en mer pour attirer d’autres prédateurs ? Certains humains en mangent et sont fiers de n’avoir pas succombé. Si on la vendait et que quelques uns tombaient malades ? La gent dame et ses co-équipiers, en seraient tenus pour responsables. Exit donc, les croquettes pour toutous!

    Pas l’ombre d’une sanction ferme avancée en direction de ceux qui braveraient les interdits. On a suffisamment à faire, avec ceux qui conduisent beurrés sur la terre ferme, le week-end en sortie de boîte.

    Ne dit-on pas que la nature a horreur du vide, que les rusés prédateurs ne se laissent pas capturer aussi facilement, d’un coup d'hameçon ? En clair: rekin i koné lire!

    N’empêche, Majesté ! À force de jouer avec la braise, tu contribues activement à l'intensification de la pêche ciblée mais aussi des divisions ciblées!

     

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  • LA FAUTE À VOLTAIRE

     

    LA PLANÈTE PART EN VRILLE

     

    Faute de banquise, 35 000 morses se réfugient sur une plage d'Alaska. Sans doute pour bronzer? 

    La mer n’en finit pas de monter, la température de chauffer. Des îles disparaissent. Un mirage !

    Un gigantesque continent de plastique se forme dans le Pacifique. Sans doute un Fake !

    Dauphins et baleines s’échouent en masse, sur les plages du japon, de La Nouvelle-Zélande. Pour une Rave party ?

    Des requins se rapprochent des côtes parce qu’on les pourchasse en haute mer ou qu’ils ne trouvent plus rien à manger. C’est la faute à l’état, qui doit les exterminer.

    Des humains mettent leur vie en danger en transgressant les interdits. Encore la faute à l’état, qui doit les protéger d’eux-mêmes, à l’insu de leur plein gré.

    Toute personne qui oserait s’enquérir de l’environnement est un « bobo écolo ». Traduisez par là : Bourgeois bohème, cet être égoïste et stupide, riche comme Crésus, qui n’a rien compris au schmilblick.

    L’homme pense tout domestiquer à son image : les animaux terrestres, marins, les humains les plus faibles... Et si tout ce qui nous arrivait, c’était la faute à Voltaire, à Rousseau ou... à Darwin ?

     

     

    FF


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  • À LA RECHERCHE DU BUZZ!

     

    L'ÈRE DE LA MÉDIATISATION À OUTRANCE

    Aujourd'hui, tout est sujet à médiatisation. Les évènements insolites, tragiques, tragico-comiques… filmés sous tous les angles, en long, en large, en travers, sont proposés à la consommation, au voyeurisme, selon la loi de l’offre et de la demande. Et de la demande, y en a.

    Avides d’infos, de scandales, de drames, de cancans, le consommateur en a pour son compte et même plus. Il engloutit jusqu’à l’overdose, la suffocation, l’aliénation, les images chocs, trash, souvent, parfois à la limite du soutenable.

    La scénarisation de la souffrance suscite la compassion, fait appel aux identifications… Le sensationnalisme, l'exploitation systématique de l'image: un moyen de faire le buzz ! Pardon. Pléonasme!

     

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