INFORMER. FORMER 

 Les fausses croyances, la théorie du complot, les stéréotypes ont la vie dure. "Pourquoi n’a-t-elle pas résisté, crié, fui ? C’est louche !" L’effet de sidération. Sidé… quoi ? Oui, la sidération qui dissocie le corps et l’esprit, paralyse, anesthésie la victime, l’empêchant d’avoir un comportement adapté, de réagir.

"Oui,mais pourquoi a-t-elle attendu si longtemps pour porter plainte ? C’est pas normal !" La peur des représailles, la honte, la culpabilité, la relation d’emprise psychologique, cette dépendance qui lie la victime à son bourreau. C’est quoi ça ?

La société a tendance à se focaliser sur la victime qui n’a pas fait ce qu’il fallait, qui aurait dû … Un crédit de bonne foi est accordé à l’agresseur qui se campe dans le déni, les dénégations, pas à la victime dont la parole est souvent mise en doute. "Elle était consentante, elle ment, elle l’a cherché !" Qui ne dit mot consent ! Si elle ose dénoncer, c’est juste pour créer le buzz autour de sa personne.

A-t-on envie de mentir sur des faits aussi graves que le viol, les violences conjugales, quand on sait qu’on sera traînée dans la boue, livrée en pâture à la vindicte populaire, qui n’aime pas que l’on touche aux tabous, à la réputation des "honnêtes gens" ?

Elle s’est rétractée, elle a retiré sa plainte, elle est retournée avec son bourreau ? Preuve qu’il ne s’est rien passé ! La rétractation : processus normal aussi bien chez l’enfant, l’ado ou l’adulte, soumis à la pression, au chantage affectif, est connu de certains professionnels formés à l’écoute des victimes. Au niveau de l’information, de la formation, beaucoup de chemin reste à faire. Il s’agit d’un problème de santé publique.

Obtenir le statut de victime sur le plan juridique est indispensable à sa reconstruction. Oui mais, combien osent porter plainte ? Franchir la porte d’un commissariat est une démarche éprouvante. Il apparaît urgent de former les professionnels et tous ceux qui accompagnent les victimes, de lancer des campagnes de sensibilisation grand public sur les conséquences traumatiques des violences (psychologiques, physiques, sexuelles). Créer des espaces de parole pour que les hommes, les femmes, les enfants, puissent dire leur mal être.

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SUREXPOSER SON IMAGE

L’hystérique (homme-femme mode d'emploi) a besoin d’un public pour faire son show, pour exister (selon le vieux Sigmund). Comme sur les planches d’un immense théâtre à ciel ouvert, la vie intime, familiale est instrumentalisée, scénarisée sur le net, sous les projecteurs des médias à la recherche de scoops.

Que l’on soit dotée ou pas d’une plastique de rêve même en silicone (c’est mieux !), l’important est que l’on parle de soi. Martine à la plage. Martine prend l'avion. Martine pleure. Martine rit. Discours en boucle adressé à soi-même, autrement dit auto-centré pour meubler le vide.

L’exhibition, la surexposition médiatique est un phénomène de mode, une stratégie de marketing, la façon actuelle d’exister. C’est grisant, « hype ». Mais gare au retour de bâton ! À trop jouer avec le feu, la brûlure peut-être au troisième degré ! Sniff !!!

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PAS BESOIN DE DIPLÔME

Il est un sport que pratiquent en ce moment, les grands qui nous gouvernent : son nom, la spéléologie. Nos apprentis spéléologues descendent tous en cordée les uns après les autres, en pallier, derrière le chef, à vitesse grand V dans des profondeurs abyssales jusque-là insoupçonnées, insoupçonnables.

La formation se fait sur le terrain ou plutôt en sous terrain. Le baromètre prévoit une longue descente dans les entrailles de la terre. Comment en sont-ils arrivés là ? Une grosse défaillance dans le gouvernail de leur voilier ?

A vrai dire, on ne sait plus qui est le skipper? Tout le monde navigue à vue, pour ne pas dire à l’aveugle. Cap au vent, vent arrière, vent debout, ventre à terre … Pourvu qu’ils ne tombent sur une rivière sous terraine et ne subissent pas une brusque montée des eaux ! Nous les perdrions tous. 

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CHEZ LES JUMEAUX S & P's

Les jumeaux américains Standard & Poor’s (S & P’s pour les intimes) ont encore frappé, alors qu’on les croyait loin, quelque part dans des îles vierges. Ben non AAA ! On ne rit plus.

De quoi se mêlent-ils ces schizophrènes, surtout qu’on ne leur a rien demandé ? La France, c’est pas l’Amérique ! L’Amérique, c’est pas la France ! D’abord, qui les autorise à dégrader le climat ? Qui les autorise à faire la pluie et le beau temps ? C'est qui leur patron?

La France, considérée comme mauvais élève depuis 2012 a encore été dégradée, rétrogradée AA, malgré ses rétropédalages constants, ses réformes déformées, ses taxes ++, ses surtaxes +++.

La faute à qui ? A Léonarda, aux chapeaux ronds, à l’éco taxe en suspension, aux retards de croissance dus au manque d’argent pour se soigner comme il faut, à la fuite des cerveaux ? 

Pourquoi nous en veulent-ils, ces faux frères ? Rêvent-ils de monter en grade pour nous dégrader ainsi ? 

L'HUMANITÉ RÉGRESSE

Une mère incestueuse condamnée pour visionnage régulier de films pornos avec ses enfants. 

Une armée de pédophiles qui se ruent sur une image virtuelle, un leurre, un avatar nommé "Sweetty".  

Pour couronner le tout : un prix littéraire prestigieux décerné à un auteur faisant l’apologie de la pédophilie devant un jury d’intellectuels fascinés par la "beauté du texte". L’enfant réduit à un objet sexuel "véritable troisième sexe" au service d’un "amant des enfants", autant dire, un malade.

On ne condamne pas ici, on glorifie le talent de l’auteur étalant en toute impunité ses crimes envers les enfants "séducteurs". Autrement dit, un blanc seing accordé aux auteurs potentiels.

Quand on connaît les conséquences terribles de l’éveil précoce de la sexualité chez l’enfant. On se demande si l’humanité n’est pas en train d’opérer une sérieuse régression dans le sens d’une déshumanisation, d'une chosification. 

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