-
A PROPOS DES AGRESSEURS SEXUELS
DES ENFANTS DE CHOEUR !
A-t-on jamais vu un agresseur reconnaître ses actes...?
Non ! Son truc à lui, c’est plutôt le déni. On a blessé sa dignité d’homme, son honneur. On a sali son nom, sa famille et patati et patata.
À la limite, il n’a jamais vu la victime. S’il feint de l’avoir approchée de loin, voire de très loin... tenez-vous bien ; son discours ne varie pas d’un iota : « C’est une folle, une déséquilibrée (c’est pareil !), une droguée, une menteuse pathologique, une salope (n’ayons pas peur des mots !) qui lui en veut à lui, à son argent, qui cherche à faire le buzz...
Oui ! Parce qu’une victime est toujours « consentante ».
C’est une présumée coupable ! Coupable de l’avoir aguiché, coupable de n’avoir pas dit Non. Un Non qu’il n’a pas entendu, bien sûr. Excusez ! Il est un peu dur de la feuille.On le plaindrait presque, parce que la victime, c’est lui ! D’ailleurs, il va porter plainte pour diffamation, dénonciation calomnieuse. Na !
Et la victime réelle dans tout ça, direz-vous ? Eh bé... ! Elle n'avait qu'à, elle n'avait qu'à pas ... Bref ! Elle est coupable de n’être pas une victime parfaite : celle qui ne fait pas de vagues, celle qui se tait.
Ainsi va le monde !
C’est la thèse que je développe dans « L’enfant et le prédateur ». En lecture gratuite sur le site MonBestSeller.com