• QUAND PAPY RENIE PUBLIQUEMENT SA FILLE

    NOUS DEVONS RÉVISER NOS CLASSIQUES

    QUAND PAPY JEAN MARIE RENIE PUBLIQUEMENT SA FILLE

     

    Dans cette saga familiale, la réalité dépasse de loin, la friction. Nous sommes en pleine tragédie ou en pleine tragi-comédie, en passant par la Rome antique. Mélange de Corneille : « Ô râge! Ô désespoir! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie? Je reconnais mon sang à ce noble courroux ! D’un affront si cruel… », Shakespeare : « Être ou ne pas être ; telle est la question ! », Molière : « Le petit chat est mort ! » 

    Malheur à celle qui a osé tuer le père, pour exister ! Symboliquement bien sûr. Autrement, ce serait un parricide. Quoi que… ?

    L’image du tribun fatigué, en veste rouge sang de chasse à courre du moyen âge, les poings levés au ciel, appelant vainement Jeanne d’Arc à son secours, restera dans les annales du Bac. Problème, Papy ! Jeanne la pucelle n’entend plus aucune voix, depuis qu’elle a été brûlée vive.

    Voilà-t-il pas que Jules César veut tuer Decimus Brutus ? Nous ne sommes pas à un détail près de l’histoire. Mais de là, au désaveu public de paternité, à la déchéance de filiation, on en reste béat. Marie-toi, ma fille ! Marie-toi avec qui vous voudrez, mais hors de ma vue, renégate !

    La traîtresse est accusée de "félonie" : trahison d’un vassal envers son Seigneur et Maître. Un tantinet mégalo, Papy ? Entre "la félonie" de l’une et "la perfidie" de l’autre, Papy ne sait plus à quel sainte se vouer. Même Jeanne d’Arc l’abandonne !

    Tandis que Papy fait de la résistance, mijotant sa vengeance, nous attendons avec impatience la suite de « Dallas » VS « Les feux de la haine ». Suspens …


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