• LE BINGE DRINKING

    L'HYPER ALCOOLISATION CHEZ LES JEUNES

    A l'approche des vacances. Hop ! Attention ! Danger. Faisons d’abord le distinguo entre l’alcool festif, convivial - pour fêter un événement, un anniversaire, un examen - de la biture express "binge drinking", avec recherche de sensations d’ivresse dans un temps très court pouvant mener au coma éthylique.

    Nous ne sommes plus à l’époque de La Boum avec Sophie Marceau où l’on se contentait de jus d’orange et de sodas. Des « Loobys » qui fabriquent des boissons « spécial jeunes » dans un emballage attractif, en mélangeant alcool fort et jus de fruits ; vont jusqu’à sponsoriser les fêtes d’étudiants, à grand renfort de publicité. Comment résister à la tentation ?

    « Le binge drinking » (hyper-alcoolisation), est un phénomène sociétal. Un groupe se réunit sur fond de musique branchée, pour consommer de préférence au goulot, le contenu d’une (ou plusieurs bouteilles) : rhum, vodka.., mélangé à des boissons énergisantes. Ladite bouteille passe de bouche en bouche à la manière d’un joint que l’on fait tourner, quand le joint n’est pas lui aussi invité au festin. Pour qu’une fête soit réussie, tous les participants doivent être torchés à n’en plus pouvoir. Ça commence par une gorgée ou deux, pour finir seul (e) et vite la bouteille sous les applaudissements des copains, quand ils sont eux-mêmes encore en état d’applaudir.

    Rite initiatique pour sortir de l’enfance, pour faire partie du monde idéalisé des grands ?

    Porte béante sur les actes de violence : agressions sexuelles, viols…? L’alcool est un refuge, une enveloppe protectrice. A forte dose, il agit comme un calmant apaisant la souffrance d'un corps d’enfant vécu comme un carcan qui tarde à se transformer. Des parents qui sont trop sur le dos de l’ado ou pas assez présent. Une parole qui ne circule plus, les adultes étant pris par leur travail, les soucis quotidiens, les fins de mois difficiles, le chômage, un divorce … 

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  • JE BOUGE DONC JE SUIS !

     

    MON ENFANT EST HYPERACTIF

     

    Le mot est à la mode. "Mon enfant est hyperactif". Les Lobbying pharmaceutiques l'ont bien compris en inondant le marché de molécules chimiques (amphétamines = drogues = dépendances) censées rendre l'enfant "sage" et calmer l'angoisse de l'entourage. 

    L'hyperactivité peut se comprendre comme symptôme d'un mal-être, d'une souffrance. Il vient à la place de... comme une réponse inadaptée ou adaptée à un environnement anxiogène. Une activité de brassage du vide permet de lutter contre la dépression, de sentir son corps.

    Les causes de ce trouble du comportement peuvent être multiples. On rencontre dans l'histoire de ces enfants "tourbillon",  des difficultés familiales et personnelles  (divorce, difficultés à poser un cadre, des limites, non-dits, naissance d'un petit frère ou d'une soeur... quelque chose de l'ordre d'une relation qui se passe mal.

     

    MON ENFANT EST HYPERACTIF

     

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