• AU SECOURS, MARIANNE, ILS SONT DEVENUS FOUS!

    LES POLITIK SONT DÉCONNECTÉS

     Entre un Paris-Le Havre en jet privé, pour économiser - non pas de l’argent - mais les forces d’un homme, qui doit être frais et dispo pour vilipender, haranguer, ses ennemis et un Paris-Berlin aux frais de la princesse, pour acclamer des champions, le pas est vite franchi.

    Le pli est pris. Au plus haut sommet, on ose tout, tant la déconnexion avec la réalité est totale. Au moment où La France d’en bas peine à se payer un ticket de bus, La France d’en haut virevolte gaiement au-dessus des nuages, dans de jolis navions. La zénitude totale !

    Normal ! Quand on « travaille trop », il est normal de s’offrir une petite escapade, surtout quand on est invité. Rien de mieux pour se détendre après le dur labeur ! Et puis, faut faire plaisir marmailles.

    Au pays de La Normalitude, nous ne mesurons pas la chance que nous avons, d’être dirigés par une élite qui oeuvre pour notre bien, pour le bien du sport, pour le bien de notre porte-monnaie. Bref ! Pour notre bien-être tout court. Serions-nous tous des ingrats… ?

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  • C'EST GRAVE, DOCTEUR...?

    BLING-BLING ADDICT

    Addiction. Du verbe addicter : dépendant d’un objet, voire de plusieurs (argent, vêtements, bijoux, parfums, téléphone…).

    Une certaine personnalité du showbiz politik, ex redresseuse de torts, s’est vue reprocher par des sages, ses addictions passées.

    L’intéressée, qui se dit victime des Thénardiers (version moderne des misérables), se défend bec et ongles, en montant sur ses ergots bien aiguisés.

    Non, elle n’aime pas les foulards, ni les cravates, ni les bijoux, ni les chocolats suisses. Non, elle n’a pas d’actions chez France Telecom, ni chez aucun de ses concurrents. Non, elle n’a jamais volé de sucreries, ni de poules.

    Oui, elle s’habille chez Emmaüs et chez Tati. Oui, elle se sustente aux restos du cœur. Oui, elle loge chez l’Abbé Pierre.

    Dépitée, elle se tourne vers son ex patron pour lui demander des comptes. Des fois que des méchants de son entourage, lui en voudraient à elle.

    Mais l’ex #NS, trop occupé à gazouiller avec ses followers qui n’arrêtent pas de lui envoyer des trolls (dont un certain p’tit Louis lui réclamant une grande télé pour sa chambre), n’a pas le temps de parler chiffon, fanfreluches, Fashion Week.

    En désespoir de cause, l’intéressée finit par balancer ses copines (Michèle, Christine et les autres Bling-bling addict, en passant par la bande à Giaco and Co. La Bling-bling Connexion.

    On a connu un des Daft Punk venu incognito rue du cirque. Ici, nous assistons à la grande parade des cirques Pinder et Zavatta réunis.


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  • C'EST PAS BIEN D'ESPIONNER SES AMIS...

    ICI # RADIO BAVIÈRE!

     

    Avant, à l’ère du Bling-Bling et du « Casse-toi pôv con », on écoutait en misouk ses amis et ses ennemis, les Bismuth and Co... avec des micros cachés dans les Buissons ou dann touf pikan.

    Puis, un certain Edward aux mains d’argent, transfuge du pays de l’oncle Sam, crut bon de raconter partout que tout le monde écoutait tout le monde, dont une malheureuse victime au doux prénom d’Angéla, qui préféra jeter son IPhone dans le Rhin, plutôt que de se fâcher ouvertement avec Barack.

    ICI # RADIO BAVIÈRE!

    Aujourd’hui, qu’apprend-on ? Qu’une certaine Bad radio venue du fond de la Bavière, jouerait au James Bond avec la maison des secrets (le château), les gros zozo, ceux qui construisent les gros navions… Qui l’eût cru ?

    La douce Angéla affirme qu’elle n’a rien vu, rien entendu. Traduction créole : "Zoreil cochon dann marmite pois" ! Le pauvre François, déjà pris dans la colle jacque, préfère mettre son casque sur sa tête, pour brouiller les ondes. Bref ! La politik des 3 singes !

    Remarquez, qui n’espionne pas qui avec son téléphone ? La vache en train de mettre bas, la poule en train de pondre, le noyé en train de couler...

    En ce jour saint de fête du travail, éviter de se prendre pour Sine Connerie ou Inspecteur La Bavure. Faites comme les 3, avec ou sans clochettes !

    ICI # RADIO BAVIÈRE!

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  • UNE FAMILLE FORMIDABLE? PAS TOUJOURS!

    LA VIE POLITIK. UN THÉÂTRE PERMANENT

    Comme dans toutes les familles, il y a des conflits, des ralé-poussé, des ladi lafé. Que l’on se place à droite, à gauche, au centre, de bâbord à tribord … nana toujours un peu i marche pas droite ou gauche.

    La soif du pouvoir confère aux chefs, un sentiment de toute puissance, qu’ils ne tiennent à partager avec personne. Normal ! Zot la bataille pou sa ! Question d'ego !

    Sociologiquement, il y a plusieurs types de famille, empreintes d’idéologie à géométrie variable, où les rivalités fratricides sont quasi-inévitables. Pour preuve les peaux de bananes et les coups de chabouk. A koz i préfère untel, pa moin ?

    D’abord la famille réunie autour d’un leader charismatik, qui fixe sa ligne de conduite, édicte des règles très strictes. Un indigné qui ne rentre pas dans le rond, en ayant des velléités d’indépendance, devient l'ennemi à abattre. Renié, excommunié … Chape a ou ! Traverse !

    Ensuite vient la famille à deux têtes, façon zembrocal. Et là, ça devient carrément compliqué, quand les deux têtes tirent à hue et à dia ; l'opportunisme et la gymnastik prenant le pas sur l’idéologie. La pratique du grand écart est indispensable.

    Enfin la famille avec un leader hyperactif, tendance opportuniste mégalo, qui court dans tous les sens pour composer, recomposer infatigablement une famille éparpillée, voire décomposée.

    Dans toutes ces familles, beaucoup rêvent (non pas d’avoir sa place au soleil, ils l’ont déjà !), mais un fauteuil au château, avec trois-quatre mandats cumulables. Nou lé kapab !

    Le peuple qui a voté pour sa famille idéale, en lui accordant un crédit de bonne foi, attend patiemment qu’on lui donne ce qu’on lui a promis : un p'tit travail, un p'tit logement, un p’tit quatre sous, pou donne de lait marmaille.

    Et là, il n’a pas fini d’attendre ! L’espoir fait vivre mais i remplit pas le ventre.

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  • DEMANDEZ LE PROGRAMME!

    LE PORTE À PORTE ÉLECTORAL

    On sonne avec insistance. Qui est-ce ? J’ouvre. Un attroupement devant mon barreau. Sont-ce les témoins de Jéhovah venus me réciter les versets de la Bible  ou des démarcheurs tentant de me vendre les draps bénis par le pape ? Qui espère-t-on trouver à la maison un vendredi matin? Des femmes au foyer (beaucoup travaillent), des retraités ?

    Sourires tranche papaye, formules de politesse, tracts dans la main. Nous sommes le parti de … Tartempion. Nous aimerions vous parler de notre programme. J’ai envie de dire : « Combien vous me donnez ? » Et hop, c’est parti ! La lutte contre le chômage, la précarité, le bien-être de la population… 

    Hop pop pop pop pop ! Contre la maltraitance animale, les décharges à ciel ouvert … c’est prévu dans le programme ? Oui ! Oui ! Oui ! Contre les élus qui confondent fonds publics, fonds personnels…? Non ! Non ! Non !  

    La question qui est posée. Ces gentils VRP s’imaginent-ils naïvement que les gens ne sont pas capables de se forger par eux-mêmes une opinion politik, qu’ils n’attendent qu’une seule chose : qu’on vienne leur apporter la bonne parole ? Une insulte grave à leur intelligence. 

    Feu Jean Paul II a bien dit : « Reste pas dans le fait noir ! » Mais, tout de même !

     

     

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