• UN FESTIVAL POUR LES YEUX

    NOS CHÈRES BALEINES

    Comme chaque année, de fin juillet à octobre, les baleines migrantes, viennent nous rendre visite. C’est la saison des amours et de la reproduction. Les petits cétacés ont besoin des eaux chaudes pour pouvoir survivre.

    Pris dans l’embouteillage, si on prend le temps de regarder l’océan, on peut les voir au large de Saint-Gilles, du côté du Barachois… bondir, nageoires caudales en l’air, propulsant un gigantesque jet d’eau. Un spectacle éblouissant, qu'on ne se lasse pas d'admirer.

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  • UN P'TIT QUATRE SOUS, SIOUPLÉ !

    SOUSCRIPTION

    Si vous n’arrivez pas à boucler vos fins de mois, n’hésitez pas à lancer une grande souscription à l’échelle nationale. Juste un euro par tête, c’est pas la mer à boire.

    De quoi renflouer vos caisses, voyager en jet, vous prélasser sur un yacht, une plage à Ibiza… passer vos vacances à la campagne…

    Certains diront, tant pis pour vous. Vous aviez les yeux plus gros que le ventre. Vous n’aviez qu’à bien tenir vos comptes, faire attention et patati et patata… Plaie d’argent n’est pas mortelle. Oui mais eux, ils sont pas dans la dèche, entre le riz, la pomme et l'eau de javel. 

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  • UN FILM DÉCEVANT

    LES PROFS. BOF !

    Je voulais voir ce film dont on disait qu'il avait fait un million d'entrées. J'ai été déçue. Le film est basé sur une série de gags même pas hilarants. Au début, ça va encore. Au milieu on s'endort, à la fin on s'ennuie grave. Les rires n'étaient pas au rendez-vous dans la salle.

    Le sujet était pourtant bon mais le scénario pas crédible, à cause des invraisemblances trop invraisemblables. Kévin Adams et Isabelle Nanty sont au top de leur forme. Clavier semble s'être trompé de film. Quant aux autres, ils ont fait ce qu'ils ont pu. Vraiment décevant ! Je n'étais pas la seule à le penser.

    Rien à voir avec "P.R.O.F.S." ce film rempli de fraîcheur, avec Patrick Bruel, Fabrice Luchini... où l'on pouvait se payer une bonne tranche de franche rigolade. 


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  • PLUS RIEN À FAIRE DU TOUT...

     

    VACANCES, J'OUBLIE TOUT !

     

    Si vous habitez La Réunion et que vous voulez visiter l'étranger (La Grèce, par exemple), il vous faut d'abord passer par la Métropole pour atterrir à Paris. Sachez que, dès le mois de juillet, vous devrez débourser la modique somme de 1 500 euros minimum pour voyager en bétaillère, coincé, serré, mal nourri, sans pouvoir étendre vos jambes, ni dormir du sommeil du juste, ce pendant au moins 11 heures de vol.

    Si vous avez des goûts de luxe et que vous voulez vous prélasser en cabine Business ou VIP, les tarifs virevoltent (normal,on est dans les airs) entre 3 700 euros et 7 200 euros. Il paraît que ces classes sont très prisées. Y en a qui l'empruntent souvent. 

    Autrement, il ne vous reste que les îles de l'Océan indien. Maurice, Seychelles, Rodrigues. C'est aussi l'étranger mais plus près de chez nous. Vol sec Maurice: 260 euros en période de vacances. Nettement moins cher ! Là, vous pourrez vous payer un palace mauricien 4 étoiles avec les économies de votre voyage en Grèce. Et puis, en Grèce, y a même plus la télé.

    Si vous n'avez pas les moyens de vous envoler, zot i reste zot kase, i sa va la plage mais i rentre pas dans la mer, à koz rekin.

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  • Traduction. LA CABANE AU FOND DU JARDIN 

    LE SYNDROME DU WATER CLOSET

    Pas très jojo, pas très ragoûtant... Les primes de cabinet sont versées en espèces (déversement des grosses commissions) et/ou en liquide, dans des lieux dits "d'aisance", là où l'on prend ses aises au sens propre, sale, figuré. Bref, dans les cabinets: un lieu prédestiné. Cela confine au pléonasme. 

    A noter que c'est aussi dans les cabinets que l'on discute entre initiés, des affaires importantes (où placer les grosses commissions?), que l'on approfondisse, creuse certains dossiers (comment affiner ses tours de magie pour remplacer des vessies par des lanternes ?). Pour les professionnels, cela se nomme stade anal.

    Tout ça, entre 2 feuilles de bringellier (arbuste envahissant jadis utilisé en Créolie pour s'essuyer, après avoir fait ses besoins, à défaut de papier WC, pour peu que l'on sache l'utiliser, sinon gare à la gratelle, aux échauffements ! ). 

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