• VIDÉO LYNCHAGE. RIEN DE JOYEUX.

    LA BAFFE JOYEUSE. HAPPY SLAPPING

    Cette pratique venue tout droit d’Angleterre, tend à se banaliser chez les jeunes en mal de re-pères. Le "Happy Slapping" peut se révéler plus violent qu’une baffe, quand il inclut racket, harcèlement, agressions physiques, sexuelles, viols. 

    Le principe: choisir une victime pressentie comme vulnérable par un groupe. Tandis que les uns passent à l’acte, les autres filment. Un phénomène de mode qui se répand de plus en plus, "just pour le fun".

    Les séquences filmées, minutieusement préparées, mises en scène, sont ensuite relayées de smartphone en smartphone quelques minutes plus tard, pour que toute la planète en profite.

    Lire la suite...


    4 commentaires
  • OU LE BUZZ ASSURÉ

    COMMENT DEVENIR CÉLÈBRE...?

    Vous pensez que personne ne s’intéresse à vous ? Inscrivez-vous au casting d’une Télé Réalité, comme son nom l’indique, passer à la télé pour de vrai. Si vous avez la chance d’avoir un physique avenant, en toc ou en plastic, c’est un plus.

    Sinon, quelle que soit votre dégaine, laissez-vous aller à être ou ne pas être, en créant un personnage le plus déjanté possible. L’essentiel est de faire le buzzzz. Qu’on ne jure que par vous.  

    Riez, gloussez bêtement; ça meuble ! Chantez, même si vous chantez comme une casserole ! Pleurez, c’est attendrissant (n’oubliez pas les oignons, ça aide !) ! Pintez-vous, en criant  "je suis pété (e)". On vous trouvera très convaincant. Tapez au sens propre, sale, figuré, sur qui vous voulez ! Le public adooore ! Ça ne vous rendra que plus sympathique. Surtout n’hésitez pas à parler pour ne rien dire.

    Si on vous parle de votre QI, tirez-leur la langue à la façon d’Albert.

    Normalement, votre ego n’en ressortira que grandi. 

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • 
«Myope comme une taupe, rusé comme un renard, serrés comme des sardines...»

    LE FRANÇAIS: UNE LANGUE ANIMALE...

    Les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout. 

    
La preuve: que vous soyez fier comme un coq, fort comme un bœuf, têtu comme un âne, malin comme un singe, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche. 


    Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon, frais comme un gardon et là… pas un chat! 
Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin. 
Et pourtant la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié: cette poule a du chien, une vraie panthère! 
C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. 

    Mais tout de même, elle vous traite comme un chien. 
Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive. Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard etc...

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • WOODSTOCK SOUS LA PLUIE

     

    L'ÉVANGILE SELON CAPACABANA

     

    Difficile de rivaliser avec les églises évangélistes où les fidèles chantent, dansent jusqu’à la transe, chauffés à blanc par des pasteurs talentueux, au porte-monnaie bien garni dans les favelas du Brésil.

    Pour couper l’herbe sous leurs pieds : un Woodstock religieux dans un pays où le culte du corps passe au premier plan après les petits arrangements entre amis.

    Des JMJ bénis des dieux. Couics et couacs. François s’est égaré en chemin. Le métro s’est arrêté. Lieu de prière inondé. Repli des Woodstokiens sur la plage de Copacabana, endroit de toutes les tentations. Choc des cultures !

    « Ah ! Mon Dieu, je vous prie ! Avant que de parler, prenez-moi ce mouchoir ! »

    « Comment ? »

    « Couvrez ces….. que je ne saurais voir. Par de pareils objets, les âmes sont blessées et cela fait venir de coupables pensées ».

    Molière toujours d’actualité.

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • PLUS DE 30°C SOUS LES TROPIQUES

     

    UN AMI QUI VOUS VEUT DU BIEN.

     

    Un jour que je décrasse ma vieille guimbarde sur une avenue déserte, un gentleman me fait de grands signes, me demandant de m’arrêter. Qu’a-t-il de si urgent à me dire ? Si ça se trouve, je le connais même pas.

    Il me salue poliment et me demande mes papiers. Pour faire connaissance ? Et moi, je lui demande si sa grand-mère fait du vélo ?

    J’apprends subrepticement que je roule au-dessus de la vitesse autorisée. C’est-à-dire plus de 30. C’est normal sous les tropiques, non ? En réalité, je viens de me faire embarquer par un radar embarqué.

    Après avoir vérifié que je ne suis pas fichée au grand banditisme, le gentleman me présente la facture : 90 euros à régler sur le champ. Ce jour-là, je suis entrée la tête haute dans la case : « Cas N°4 bis »

    Lire la suite...


    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires